Les tableaux de communication
Quelques conseils généraux de conception
1. Réfléchir au format
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Taille de la grille ?
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Nombre de pictogrammes par page ?
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Méthode d'accès au vocabulaire : pointage direct (manuel, oculaire), balayage, codage ?
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Nécessité d'adaptations (scratch, contraste) ?
2. Choisir le contenu
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Veiller à inclure différentes catégories grammaticales
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Se questionner sur la mise en place d'un code couleur (exemple : une couleur par nature grammaticale)
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Penser l'organisation spatiale, en respectant autant que possible les axes syntagmatique (ordre des mots dans une phrase) et paradigmatique (regroupement des mots de même nature grammaticale)
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Garder en tête que tous les tableaux de communication créés doivent rester cohérents en termes de positionnement des pictogrammes : cela facilite la planification motrice et l'automatisation du geste chez l'utilisateur
Si vous avez traduit le texte de l'album en pictogrammes, il est nécessaire de maintenir une cohérence dans les pictogrammes utilisés !
Chaque tableau doit être personnalisé aux besoins visuels, moteurs et langagiers du patient
(HAS, 2020)
Exemple concret : Bon appétit ! Monsieur Lapin (Claude Boujon, 1991)
Tableau de communication par pointage manuel
Tableau de communication par pointage oculaire
Retrouvez l'intégralité des tableaux de communication dans la rubrique
« Banque de données »
Quelques suggestions pour l'utilisation des tableaux de communication associés à un album de jeunesse
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Modéliser l'utilisation des pictogrammes, de sorte à offrir à l'enfant un bain de langage alternatif : en pointant les pictogrammes, l'adulte accompagne son discours oral d'une information visuelle, ce qui facilite la compréhension. Il est toutefois essentiel que la communication reste naturelle. Il ne s'agit pas simplement de lire les mots écrits au-dessus ou en dessous des pictogrammes.
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Recourir à la multimodalité afin que l'enfant se saisisse du canal de communication qui lui convienne le mieux. L'adulte peut s'appuyer sur l'intonation, les mimiques, les signes et les gestes pour mettre en évidence les mots clés de l'histoire.
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Dans un premier temps, privilégier une utilisation réceptive des tableaux pour permettre ensuite à l'enfant de produire.
Si l'enfant possède un outil de communication plus robuste, il est intéressant d'y intégrer les tableaux de communication liés à l'album.
A l'inverse, si l'enfant n'en possède pas, il est important de mettre les tableaux à disposition de l'enfant pendant l'activité en séances, mais aussi en dehors de celles-ci, pour lui permettre de s'exprimer sur l'album à tout moment.
Sources :
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Charriere, C. (2007). Des pictogrammes aux codes de communication: la place des moyens non technologiques dans la communication. In Troubles de la communication dans les handicaps : Évaluation, remédiation, accompagnement (pp. 67-78). APF.
